Tuesday, May 31, 2005

p'tite rédac' de ma cousine (4ème..)

Sujet : Imaginez un être fantastique , tragique , comique , beau , laid . Donnez lui un nom , une origine , un passé , des aventures , un caractère . puis sous forme de récit ou de scène de théâtre , vous le faites intervenir dans votre vie .

Depuis quelques temps , j’ai du mal à dormir . J’ai beau être très fatiguée , le sommeil ne vient pas . Mes paupières se ferment peu à peu , mais tout à coup , elles se rouvrent , comme si elles sentaient une sorte de danger , un empêchement , je n’arrive pas à qualifier ce qui m’arrive . Parfois , la nuit , je vois une sorte de forme blanche , ou plutôt translucide , qui bouge lentement dans ma chambre . je me dis alors : « ce n’est rien , ce sont juste tes yeux qui sont fatigués … « , et j’essaie alors de m’endormir . Plus tard , la « masse » s’approche de moi , me regarde , m’épie . mais elle ne me fait jamais de mal . Et bizarrement , quand elle disparaît , le sommeil « s’introduit » en moi , et enfin , j’arrive à m’endormir jusqu’au petit matin . Et c’est le même refrain toute la nuit .
Cette nuit , je me suis décidée à essayer de déterminer cette chose . J’ai pensé à essayer de la kidnapper , mais ce n’est pas possible , puisque je ne sais même pas si elle existe, et qu’on ne peut pas la toucher . J’ai donc trouvé un plan plus simple , c'est-à-dire juste l’espionner ; voir par où elle rentre , par où elle disparaît , essayer de distinguer sa forme , ses contours . Donc , j’étais dans mon lit , je guettais tous les coins de ma chambre , quand je l’ai vu , juste au dessus de mon corps . J’ai alors essayé de distinguer sa forme , mais c’était impossible , elle n’en avait pas . J’ai attendu , attendu . Il était l’heure vers laquelle elle disparaissait d’habitude , quand elle s’approcha de moi , elle était proche , très proche , et elle disparut tout à coup . Et à partir de ce moment , je pus enfin réussir à m’endormir .
J’essaie de comprendre , je réfléchis , mais tout est brouillon dans ma tête … il y a pleins d’idées qui traînent …Mais il y en a une à laquelle je pense beaucoup . Oui , c’est peut-être idiot , mais je pense que cette chose…c’est… le sommeil.
Je m’explique : cette masse apparaît quand je commence à m’endormir et quand elle est là, je ne peux plus dormir . C’est donc que le sommeil n’est plus en moi . Et je recommence à m’endormir seulement quand cette chose disparaît , c’est donc que le sommeil est revenu en moi . Ca doit être ça , oui , j’en suis sûre . J’ai enfin compris que le sommeil est un être , un être paranormal , surnaturel … un spectre .

Monday, May 30, 2005

c'est pourtant vrai !

oyez oyez, braves gens!

une importante déclaration doit être faite, en ce doux soir de mai :

Lara Klymus, je réitère, Lara KLYMUS, elle si cynique face à tous ces merveilleux films que peuvent être (sont?) "dark crystal" ou encore "l'histoire sans fin" a regardé l'épisode 5 de Star Wars (un grand classique du genre).

Et ce n'est pas fiNI, tenez vous bien et surtout répétez le à tout le monde : elle prit des notes du fameux dialogue oposant Luke à son père !

Pour tout renseigement annexe, (comme par exemple un relevé détaillé de la conversation) veuillez vous adresser à moi ...

les voix de l'Amour sont impénétrables ...

"Mon Père,

Tous les liens sociaux sont rompus entre nous, il ne reste plus que ceux de la nature. Après mon mari, vous êtes et serez l'être qui me sera le plus cher. Mes yeux se remplissent de larmes, je songe à la peine que je vous cause, mais pour que ma honte ne soit pas publique, pour vous laisser le temps de délibérer et d'agir, je n'ai pu différer plus longtemps l'aveu que je vous dois. [...] Son nom est tellement obscur, que personne ne reconnaîtra votre fille dans Mme.Sorel, belle-fille d'un charpentier de Verrières. Voilà ce nom qui m'a fait tant de peines à écrire. Je redoute pour Julien votre colère, si juste en apparence., Je ne serai pas duchesse, mon père ; mais je le savais, en l'aimant ; car c'est moi qui l'ai aimé la première, c'est moi qui l'ai séduit. Je tiens de vous une âme trop élevée pour arrêter mon attention à ce qui est ou me semble vulgaire. C'est en vain que dans le dessein de vous plaire j'ai songé à M. De Croisenois. Pourquoi aviez-vous placé le vrai mérite sous mes yeux? Vous me l'avez dit vous même à mon retour d'Hyères : ce jeune Sorel est le seul être qui m'amuse ; le pauvre garçon est aussi affligé que moi, s'il est possible, de la peine que vous fait cette lettre. je ne puis empêcher que vous soyez irrité comme père, mais aimez-moi toujours comme ami.
" Julien me respectait. S'il me parlait quelques fois, c'était uniquement à cause de sa profonde reconnaissance pour vous ; car la hauteur naturelle de son caractère le porte à ne jamais répondre qu'officiellement à tout ce qui est tellement au-dessus de lui. Il a un sentiment vif et inné de la différence des positions solciales. C'est moi, je l'avoue, en rougissant, à mon meilleur ami, et jamais un tel aveu ne sera fait à un autre, c'est moi qui un jour au jardin lui ai serré le bras.
" Après vingt-quatre heures, pourquoi seriez-vous irrité contre lui? Ma faute est irréparable. Si vous l'exigez, c'est par moi que passeront les assurances de son profond respect et de son désespoir de vous déplaire. Vous ne le verrez point ; mais j'irai le rejoindre où il voudra. C'est son droit, c'est mon devoir, il est le père de mon enfant. [...] Julien compte s'établir à besançon où il commencera le métier de maître de latin et de littérature. de quelque bas degré qu'il parte, j'ai la certitude qu'il s'élèvera. Avec lui je ne craint pas l'obscurité. S'il y a révolution, je suis sûre pour lui d'un premier rôle. Pourriez-vous en dire autant de chacun de ceux qui ont demandé ma main? Ils ont de belles terres! Je ne puis trouver dans cette seule circonstance une raison d'admirer. Mon Julien atteindrait une haute position même sous le régime actuel, s'il avait un million et la protaction de mon père..."

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Oui, je sais, ce post est un plagiat éhonté de 2 pages entière de ma lecture de chevet du moment qu'est "le Rouge et le Noir", mais je n'ai pu m'empêcher, à la lecture de cette lettre écrite par Mathilde de la Mole à son père, de la retranscrire sur mon blog, tant je trouve qu'elle représente l'Amour franc et véritable; elle illustre totalement "l'Amour aveugle".
Pour parler en termes totalement théoriquement français, cet extrait dépeint de plus tout à fait l'état d'esprit des romantiques de cette époque là ...

Sunday, May 29, 2005

les weetos, c'est mes préférés!!

Il y a une question qui me turlupine; en effet, étant une grande fan de corn-flakes qui forment 60% de mon alimentation (!) un grand précepte me trotte ans la tête, et je m'adresse ici à tous ces gens qui comme moi aiment les corn-flakes :

Depuis que vous êtes tout petit, pouvez-vous me dire si vous mettez avec vos céréales du lait, ou bien si vous les mangez tel quel?

Car j'ai remarqué qu'un grand mystère planait dans la communauté adulte par rapport à ça : ils ne comprennent pas pkoi les enfants veulent manger leurs céréales avec du lait pour les 'humidifier' alors qu'ils ne veulent pas boire le lait après, et quand les adultes leur proposent de manger les céréales avec de l'eau, les enfants ne veulent pas car le 'goût n'est pas le même'.

Je suis tout à fait d'accord avec cette théorie (surement laborieuse à suivre, je sais) et j'avoue :oui! je mange mes corn-flakes avec du lait, et je ne bois pas le lait après.

Svp, aidez-moi à comprendre! et laissez moi vos commentaires!!!

Saturday, May 28, 2005

hommage

La fin de la journée

Sous une lumière blafarde
Court, danse et se tord sans raison
La Vie, impudente et criarde.
Aussi, sitôt qu'à l'horizon

La nuit voluptueuse monte,
Apaisant tout, même la faim,
Effaçant tout, même la honte,
le Poëte se dit : "Enfin!

Mon esprit, comme mes vertèbres,
Invoque ardemment le repos ;
Le coeur plein de songes funèbres,

Je vais me coucher sur le dos
Et me rouler dans vos rideaux,
O rafraîchissantes ténèbres!"


Baudelaire, LesFleurs du Mal
La Mort, CXXIV

A Nani, RIP ...



Saturday, May 21, 2005

D'une futilité déconcertante, les adolescents représentent à mes yeux une des catégories de gens la + faible, autant émotionellement qu'intellectuellement, de notre société.En effet, une (beaucoup trop grande) partie d'entre eux n'a dans sa vie d'autres centres d'intérêts que ses ridicules et apthétiques petites histoires "d'amour". La critique du monde adulte leur plaît également; ils le trouvent "chelou", même si pour eux paraître "mature" est extrêmement important!Entre une cuite à une bière et l'horriiible chose qu'est arrivé à Charlotte avec Anthony (comment ça, t'es pas au courant??), l'adolescent moyen aime passer ses journées hors de chez lui (parce que ses parents craignent, bien sur) avec ses "amis"; car il aime avoir pleins d'amis, cela lui donne l'impression d'avoir de l'importance.Quand il a de l'argent, ce qui, pour une raison peu claire, est extrêmement rare, il va au cinéma, principalement pour son attrait aux pop-corn ... :/ :/ La pauvreté de sa culture et sa curiosité cinématographique est assez déconcertante; plus le film est nul, plus il trouve ça "kiffant".Définitivement, je pense que les adolescents aiment la nullité. J'en suis désolée pour eux mais les méprise quand même. Merci


Monday, May 16, 2005

La Rumeur

10 février 1986

Elle est sale, elle est glauque et grise, insidieuse et sournoise, d'autant plus meurtrière qu'elle est impalpable. On ne peut pas l'étrangler. Elle glisse entre les doigts comme la muqueuse immonde autour de l'anguille morte. Elle sent. Elle pue. Elle souille. C'est la rumeur. Répondez-moi franchement : est-ce que, oui ou non, j'ai l'air contagieux ?
Je vous pose la question parce que le bruit court que j'ai le sida... Ca m'est revenu de la bouche d'un pédé - le bruit, pas le sida - qui le tenait d'un autre pédé - le sida, pas le bruit. Ce garçon - le pédé de la bouche duquel m'est revenu le bruit - m'a dit que l'autre garçon - le pédé qui avait refilé le sida au pédé par lequel m'est revenu le bruit - lui avait dit que Rika Zaraï - qui est actuellement avec Le Pen - ne le répétez pas - racontait partout que j'avais le sida. C'est dégeulasse. Dieu, m'embrasse si possible pas sur la bouche - on sait jamais.
C'est ça, la rumeur.
La rumeur, c'est le glaive merdeux souillé de germes épidermiques que brandissent dans l'ombre les impuissants honteux. Elle se profile à peine au sortir des égouts pour vomir ses miasmes poisseux aux brouillards crépusculaires des hivers bronchiteux. Elle nous dit, rapellez-vous, que les Pompidou dont d'inquiétants paillards. Que la chanteuse Sheila n'est pas une femme. Que Simone Signoret n'est pas capable d'écrire ses livres toute seule. Plus menteuse que la rumeure, tu meurs. Elle s'en fout, elle a éjaculé son venin répugnant jusque dans orléans, où des hyènes anonymes sussuraient naguère sans frémir que les femmes qui entraient dans certains magasins tenus par les juifs de la ville disparaissaient à tout jamais vers d'introuvables bordels orientaux. Et puis, comme le monstre du Loch Ness, la rumeur fait son rot et retourne à sa vase ... Hier matin, j'ai bien cru la voir relever le groin.
J'ai entendu un amuseur dominical notoire, à qui, par parenthèse, je dois beaucoup, j'ai entendu cet homme suggérant en public que Guy Bedos était très méchant, qu'il n'avait aucun talent et - tenez vous bien - qu'il perdait ses cheveux !
je ne fais pas de la radio pour défendre les gens que j'aime contre les piqûres de moustique. Ils savent très bien où est le DDT. Mais qu'on me permette ici de m'étonner qu'on touche à mon pote avec une telle désinvolture. Car enfin, ce n'est un secret pour personne que Guy Bedos, qui est mon copain, fait rire et réfléchir la france à guichets fermés depuis vingt ans.
S'il n'avait aucun talent, ça se saurait à Barbizon. S'il perds ses cheveux, je puis témoigner sous serment que ce n'est jamais dans ma soupe. Et s'il est très méchant, si guy Bedos est très méchant, je vous jure que ce n'est pas dans ses yeux, mes enfants qui sont petits vous le diront...
Mais vous savez, moi aussi, si je veux, je peut ébranler des certitudes et susciter des suspicions. Figurez-vous qu'à ce qu'on raconte - j'ose à peine le répéter tellement c'est incongru, tellement c'est bas - il paraît que Jacques Martin est un brave homme.

Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver.

Pierre Desproges, "Chroniques de la haine ordinaire", Vol.2

Friday, May 13, 2005

psychose

Crise existentielle. Je crois savoir pourquoi; je me sent frustrée de toutes les choses auquelles je pense.
J'ai l'impression d'être une misanthrope chronique et notoire; mais, justement, mon problème est que je n'arrive pas à m'auto-analyser, à savoir pourquoi je réagit/pense/fait ces choses.
Car ce que je pense me perturbe. par exemple sur la biosphère ambiante = les adlescents. Je viens de passer 1 heure avec 2 personnes que je croyais bien aimer, et me suis rendue finalement rendue compte qu'ils n'étaient que les stéréotypes de l'adolescent pseudo rebelle-désargenté et pensant que les problèmes les + graves sont leurs pseudos histoires sentimentales; ils trouvent ça cool, d'aimer quelqu'un et de se rendre compte que cette personne aime votre meilleure amie.Quel pathétisme. Ils se vautrent et se complaisent dans le plus ennuyeux des pathétisme leur étant possible de produire.
Ils critiquent certains stéréotypes de personnes alors qu'ils en sont le plus parfait exemple.
J'ai donc été, cet après-midi, cinglante, cynique et méchamment ironique envers ces gens que j'apprécie, pourtant.
Pourquoi cette méchanceté?Pourquoi cette auto-torture de l'esprit? Aimè-je être méchante avec ceux que j'aime? Autant de questions sans réponses.

Sunday, May 01, 2005

quote

Sie je pouvais faire le tour du monde avec n'importe qui ou rester à la maison avec toi à regarder des imbécilités à la télé en mangeant une pizza c'est toi que je choisirais car je t'aime.