Sunday, December 18, 2005

Tuesday, December 06, 2005

oui, je sais, je me plains encore mais ...

La seule façon de ne pas se sentir confiné, pris au piège dans les habitudes "metro-boulot-dodo" (on traduira 'bus-lycée-dodo', dans le cas présent), c'est de ne pas, de ne plus réflechir, et d'agir comme un pantin, un robot, sans porter le moindre jugement sur nos propres actes; pour ne pas se sentir oppressé, il faut agir sans penser, comme un mouton, suivre le mouvement général, ce que "les autres ont l'habitude de faire", sans rouspeter.
Or, la déonthologie professorale n'entend-elle pas d'enseigner aux élèves à réfléchir par eux mêmes; la "substantifique moelle du travail" des professeurs ne tend-elle pas à éveiller nos esprits encore jeunes, plutôt crédules, pour faire de nous des êtres acomplis, ayant une personnalité propre et non pas des idiots agissant sans réfléchir?
Je suis personellement en pleine réflexion sur ce sujet en ce moment; devrais-je plutôt :
1/mettre fin à mes tortures mentales, dues à la fois au travail, à la fatigue, et me décider à ne plus réflechir à ce que je fais; faire tous les matins le trajet de chez moi au lycée, le regard vide, les jambes avançant d'elles-mêmes, sans regarder ce qui se passe autour de moi; puis arriver au lycée, laissant machinalement mes doigts prendre en note ce que mon oreille, mais pas mon cerveau, entend; changer de salle, déjeuner, prendre des notes; changer de salle; changer de salle; prendre des notes; prendre le bus ....
2/ou, et c'est la possibilité la moins facile, rester moi-même; supporter les douleurs physiques et morales que m'"offre" cette vie de fille intelligente qui renonce à se plier à la facilité de l'abandon dans une vie de robot bien obéissant.

Etre soi, intelligent, et souffrir, se sentir seul; devenir idiot, ne pas avoir d'opinion personelle, mais avoir une vie peinarde, seraine, insouciante ....

Voltaire a dit, dans la bouche d'un des personnages de "Candide" : "travaillons sans raisonner; c'est le seul moyen de rendre la vie supportable"

Friday, December 02, 2005

Des gens n'ayant aucune originalité

Je tiens à dire que je suis lasse, plus que lasse de ces gens qui, à longueur de journées, et ce depuis plusieurs années, répètent, ou plutôt parlent des mêmes choses, des mêmes sujets, tellement puérils et stupides que s'y interesser me paraît être une faiblesse intellectuelle.
Une évolution est tout de même espérée, au fur et à mesur du temps qui passe, de l'expérience aquise, etc ... mais non, j'ai l'impression que ces gens là n'avancent pas, en sont au même point qu'il y a 2 ans, et que seul un déclic miraculeux pourrait leur faire prendre conscience de la totale stérilité de leurs propos.
"la politique & la religion ne les interessent pas"; oui, après tout, ce ne sont QUE des sujets vraiment importants de la société dans laquelle ils vivent, pourquoi y porter attention; parler de la nouvelle copine du mec sur qui on craque, en voilà un sujet qu'il est interessant et constructif ...(permettez moi l'usage des points de suspention)
mais merde à la fin, n'ont-ils pas l'impression de ne rien faire de leur vie? ont-ils, aussi inconsciemment soit-ce, dans l'idée que leur existence est triste, plate, lassante ? aaaah j'aimerais le leur faire comprendre mais ils se complaisent dans leur niaiserie qu'ils essaient de cacher sous une sois-disant intelligence & culture plus importante que le reste du monde, méprisant ceux qui le méritent moins qu'eux ...

Du vendredi 2 décembre 2005

Cette journée a été tellement pourrie pour moi que j'avais l'impression d'être un lundi ou un jeudi ... humhum, c'est dire !
énumérons dans l'ordre chronologique des choses :
1-7h01 : je me réveille ; merde, j'ai raté mon bus, je vais devoir repartir pour le cours de 10h, maintenant ...
2-je me rends compte, tristement, qu'il n'y a qu'une personne sur Terre que je puisse supporter sans avoir envie de lancer de longs soupirs de lassitude en sa présence
3-il faut que je me rende compte seulement une fois rendue chez moi que depuis ce matin je suis habillée avec mon t-shirt à l'envers ainsi que, je vous l'avoue, mes sous-vêtements ... preuve de la fatigue morale intense dont je souffre en ce moment, non ?
4-ma mère est en pleine crise de "je ne veux pas être une femme soumise et j'emmerde les hommes" ; mon père s'en prend plein la tête, et du coup, nous aussi! :/

youpi youpi